Les éperviers locaux ont arraché de haute lutte leur qualification pour le CHAN 2020 au Cameroun. Une première dans l’histoire du football togolais. Ils ont dû passer deux tours pour valider leur ticket. Le Bénin et le Nigeria ont été les obstacles éliminés. Durant ces éliminatoires (4 matches en tout), les éperviers ont fait preuve de détermination, de solidarité hors pair et ont été assidus. Des éléments qui ont ouvert la voie du succès aux protégés d’Abalo Dosseh
Déterminé, il l’était en premier, Abalo Dosseh. Il a dit à qui voulait l’entendre qu’il voulait participer au CHAN avec les locaux même face à l’ogre nigérian, il faisait confiance à ses poulains. «Ils savent jouer, ils doivent avoir confiance en eux-mêmes » a lâché l’ancien capitaine des éperviers en conférence de presse après l’impressionnant 4-1 face au Nigéria. Un discours qui a galvanisé toute la bande à se serrer les coudes et à aller aux charbons et jusqu’au bout. Même les 10 minutes d’arrêt de jeu au Nigéria n’ont refroidi ces joueurs.
Durant toute la campagne, les joueurs togolais ont fait preuve d’une grande solidarité. Qu’on soit sur le terrain ou sur le banc des remplaçants, l’équipe était unie «On ne savait pas qui jouait ou qui ne jouit pas. On était ensemble » a laissé entendre l’attaquant Gueli Koffi , après la qualification. Ils ont constitué un bloc solide autour du staff technique et n’ont jamais fait apparaître les prémices d’un quelconque problème.
Tout cela a été possible, parce que très tôt , l’état , la FTF et le staff technique ont pris les taureaux par les cornes. Le travail a commencé tôt ; ce qui était plutôt rare avec l’équipe locale. Un groupe a été vite constitué avec des regroupements ponctuels et des tâches spécifiques en toute discrétion.
Un melting pot qui montre simplement que les résultats en football viennent d’un travail constant et assidu