Covid 19: Les confidences des joueurs togolais évoluant sur le continent

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Avec l’arrêt des différents championnats sur le continent africain à cause du Covid-19, les joueurs togolais évoluant en Afrique sont coincés et privés de leurs familles. Ils vivent un moment pénible. De la Côte d’Ivoire, en passant par le Niger, le Mali, le Burkina, le Bénin, le Swaziland, la Tunisie, la Guinée ou encore le Nigeria, la situation est la même. Leurs confidences à togofoot.info sur leur état psychologique et financier

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En plus de l’ennui, l’absence de la famille complique beaucoup plus la situation.

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C’est vrai que loin de la famille en cette période sans vous mentir c’est dur, parce que rester dans un autre pays sans ta famille est très compliqué mais on n’a pas le choix. L’essentiel est qu’on s’appelle tous les jours pour avoir des nouvelles “ a laissé entendre l’international togolais Serge seko de CS Chebba en Tunisie. Son compatriote de l’US Tataouine Donou Hubert vit la même situation”C’est très compliqué de vivre loin de ta famille surtout dans cette période. Tu te lèves le matin, tu es seul dans ta chambre, il n’y a personne vraiment c’est très compliqué.” déplore t-il. En Swaziland, la situation reste la même  ” cette situation est très ennuyeuse et j’avoue que la famille me manques énormément” déclare Seidou Baba Blandja le milieu de terrain de Mbabane Swallows du Swaziland. Pour  l’international togolais Dadzi Kodjovi du club Akwa United du Nigeria, la vie loin de ses enfants en ce moment critique devient pesante

“C’est très difficile d’être loin de sa famille en cette période. L’apparition de cette maladie nous oblige à être plus proche de nos familles. J’ai ma femme et mes deux enfants, je dois prendre soin d’eux. Normalement je dois être proche de mes enfants pour les suivre de près parce que au moindre faux pas, tu peux perdre la vie à cause de cette maladie. Mais l’homme propose et Dieu dispose. Pour être bref, c’est difficile d’être loin de ma famille. Mais c’est le boulot je ne puis rien. C’est semblable à un départ en Europe ou en Asie. Du coup, je l’ai pris en bien. Même si je suis en communication avec eux, ça pèse sur moi.

Il y a ceux qui relativisent et boko Marco de la Société Omnisports des Armées de la Côte d’Ivoire (SOA) et Tchadenou Farid de Hafia de la Guinée en font partie.”C’est compliqué ce moment de pandémie. Je me sens seul, mais les appels de la famille chaque jour me réconfortent. Je passe plus de temps sur les réseaux sociaux à discuter avec les amis et devant la télé et les jeux vidéos”.

En clair, cette situation ne fait pas du bien aux joueurs.Mais malgré tout, il faut avoir le courage pour travailler de temps en temps pour garder la forme.

“Moi j’ai la chance que notre stade est en face de mon logement. Du coup, j’y vais travailler tout le temps et on travaille également en ligne avec notre staff technique” affirme Serge Seko“Moi personnellement, je travaille beaucoup pour ne pas prendre du poids. Chaque matin je me réveille très tôt pour faire du footing, du gainage, des abdos et après je vais faire de la musculation dans la salle de gym deux fois dans la journée.” ajoute Donou Hubert

L’argent étant le nerf de la guerre, les joueurs perçoivent t-ils leurs salaires en l’absence des compétitions ?

Au Swaziland, en Guinée, Au Nigeria ou encore en Côte d’Ivoire, les joueurs perçoivent leur salaire :

“Bien sûr que oui. Puisque j’ai un contrat avec le club qui stipule que même en cas de blessure, de maladie ou d’indisponibilité justifiée, j’ai accès à mon salaire. Sauf qu’ici on parle de virus qui menace et la direction nous a fait savoir qu’il n’y aura pas de diminution de salaire en ce moment de crise et que les salaires sont maintenus normalement” a avoué Blandja Baba-Seidou de Swaziland.

Si Serge seko prend régulièrement son salaire, la situation n’est pas la même chez son compatriote de l’US Tataouine Donou Hubert :

“Dans ce pays d’abord quand tu joues, on ne te paie pas régulièrement. Imaginez un peu maintenant que le championnat est arrêté ? Moi personnellement, j’ai des arriérés. Ça a été toujours ma routine ici (Rire)  mais Dieu est grand on garde espoir que le meilleur reste à venir.”

Il est donc clair que loin de la famille, la situation devient plus compliquée pour les joueurs de l’extérieur. Dans l’espoir que la situation ne redevienne normal, il faut que les clubs arrivent au moins à les soulager, à les accompagner en leur payant les salaires afin qu’ils puissent survivre et éviter de tomber dans la dépression.

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