La FIFA a adopté des nouvelles règles par rapport au changement des nationalités sportives des joueurs. Elle se veut plus souple dans ce domaine. Quels étaient l’état des lieux et qu’est ce qui va changer ?
Préalablement, les joueurs ayant une double nationalité, dès qu’ils disputent une partie ou l’intégralité d’un match officiel avec une équipe Seniors d’un pays ne peuvent plus changer de nationalité. En 2004, cette loi a évolué avec l’intégration de nouvelles conditions face à la naturalisation en cascade des joueurs. Il a donc été décidé que les joueurs désireux de changer de nationalité prouvent « un lien évident » avec les pays dont ils veulent porter les couleurs. Malgré ces conditions, plusieurs joueurs se sont vus bloqués de rejoindre leur pays d’origine pour avoir joué quelques minutes en match officiel avec leur pays d’adoption. Le cas de Munir El Haddadi est flagrant. Le marocain a joué une seule fois avec L’Espagne et malgré son désir d’évoluer avec le Maroc ,se retrouve bloqué à cause de cette loi.
Que propose la nouvelle loi
La nouvelle loi vient assouplir donc l’ancienne avec quelques conditions.
1- Avoir joué moins de trois matchs avec sa première sélection ;
2- Être âgé de moins de 21 ans lors de ces premières apparitions internationales ;
3- Ne plus avoir été appelé en sélection depuis au moins trois ans ;
4- Ne pas avoir disputé de phase finale d’une Coupe du monde ou d’un tournoi continental (Coupe du Monde, Coupe d’Afrique des Nations, EURO etc…) avec la sélection en question.