Intw exclu : Abalo Dosseh se livre sur les préparatifs du CHAN et sur la manière de fonctionner de Claude Leroy

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La première journée des éliminatoires du CHAN 2018 se joue en juillet. Les éperviers affrontent  le Bénin à Lomé le 15 Juillet prochain. Pour avoir une idée de la préparation des locaux togolais et de leurs préparatifs, togofoot.info, s’est entretenu avec l’entraineur Abalo Dosseh en charge de l’équipe locale. L’ancien international togolais revient sur le programme des togolais mais n’oublie pas de parler également de Claude Leroy et de l’équipe Seniors.

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Comment se porte Abalo Dosseh depuis le début de sa mission avec les éperviers du Togo ?

Je me porte très bien. On ne peut pas dire que tout va très bien parce que vous savez, il y a des hauts et des bas. Des fois, on pense être sur la bonne voie avec certaines décisions mais on se rend compte que ce n’est pas réellement ça. C’est une remise en question tous les jours dans ce milieu.

Vous avez en charge l’équipe locale du Togo. Comme se passent les préparatifs du CHAN ? Vous affrontez le Benin, le 15 Juillet prochain à Lomé

Tout se passe bien, on a repris les entrainements mardi dernier. On est en regroupement jusqu’au match, on a deux matchs amicaux qui restent à confirmer. Les joueurs se portent bien et on travaille énormément.

Votre adversaire le Bénin se prépare aussi. Quel est le programme des locaux jusqu’au match ?

C’est normal que les Béninois se préparent. Ils ont un match à jouer. Nous ne regardons pas ce que font les béninois. On pense d’abord à notre équipe. On a eu deux entrainements mardi dernier, un ce mercredi. Une séance, ce jeudi après midi et deux entrainements vendredi. On va laisser le week end aux joueurs pour se reposer parce que c’est également la fin du Ramadan pour certains d’entre eux. Quand ils vont revenir, ce sera trois semaines d’affilée au regroupement jusqu’au match. On prévoit faire deux matches amicaux. On joue contre le Burkina Faso, le 2 juillet au Burkina , il y a encore quelques détails administratifs à gérer. On joue le Ghana ou la Côte d’Ivoire le 9 juillet.

 Votre  effectif a-t-il les armes pour passer le Bénin ?

Les joueurs qui sont là n’ont pas été pris par complaisance. Ils sont là parce qu’ils le méritent. Vu comment l’équipe travaille, ces jeunes ont les moyens d’y arriver. L’entraineur est là pour leur donner les moyens d’arriver .Après, c’est à eux de s’en servir.

Quelle est l’ambition de cette équipe, c’est de se qualifier pour le CHAN ?

Notre ambition, c’est d’aller le plus loin possible.et comme je dis, le CHAN n’est pas une fin en soi. La finalité c’est de mettre en place, une équipe locale  et pouvoir en sortir 4 ou 5 joueurs pour l’équipe Séniors. On joue une compétition, c’est aller jusqu’au bout mais après, c’est un match de football. Plus on gagne, plus ça permet aux joueurs de gagner en expérience

Est-ce que vous avez la main libre pour travailler avec cette équipe locale ? Des informations font état de ce que vous êtes téléguidé par Claude Leroy

Claude est l’entraineur de l’équipe première, il a besoin de certains joueurs de l’équipe locale donc il a un regard et donne son avis. On discute. L’équipe première a beaucoup de compétition mais n’a pas beaucoup de temps pour travailler. Aujourd’hui, on n’a pas beaucoup de joueurs à l’extérieur qui jouent, le Bénin est mieux armé que nous pour l’instant. Du coup, le coach a besoin de certains locaux et c’est au niveau de l’équipe locale qu’il doit les essayer. Des fois, il peut me dire, ce joueur, j’ai besoin de le voir, moi je ne peux pas refuser parce que notre objectif, c’est de préparer les joueurs pour  l’équipe A.

Vous êtes également entraineur adjoint de l’équipe A. Comment appréciez-vous la gestion de Claude puisqu’il est en train de reconstruire l’équipe

Je ne peux pas porter un jugement sur Claude, mon supérieur. Chacun à sa manière d’amener le bateau à bord. Claude a toujours fonctionné comme ça. Ce qui est sûr, cette équipe a besoin d’être renouvelée. Il le fait à sa manière. De toutes les façons, ça ne peut pas plaire à tout le monde.

Pour  terminer, est ce qu’il y a de l’espoir pour le football togolais aussi bien dans l’immédiat que dans l’avenir ?

Bien sûr, il y a de l’espoir. Les dix dernières années, on a passé tout notre temps à se tirer dessus mais malgré cela, quand on voit les togolais jouer, il y a du potentiel. On ne peut pas changer le monde en une journée. Il faut du travail et du temps. Oui, il y a de l’espoir mais il faut du temps. On ne peut pas faire ce changement en une année. Il faut deux à trois ans, organiser régulièrement le championnat. Il faut aussi les infrastructures. Les joueurs ont besoin de jouer dans de bonnes conditions. Il ne faut pas critiquer pour critiquer. Cette équipe a besoin du soutien de tout un chacun, quand on se met à critiquer, ceux qui ne sont pas près de l’équipe et qui ne savent pas le travail qui se fait en amont, se découragent et n’osent plus apporter leur soutien.  

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