
Il est très rare maintenant de voir les sélections Togolaises se qualifier pour des compétitions continentales et inter-continentales. La preuve au cours de l’ année 2024 qui vient d’ être achevée , aucune des sélections n’ a réussi à valider son billet pour une compétition. Hervé Tété Agbodan, le secrétaire général de la Fédération Togolaise de Football (FTF) essaie de trouver la cause de ces échecs répétés et donne des tentatives de solutions.
« Les matchs de nos sélections, le vrai problème c’ est l’ inefficacité de nos attaquants. Quand vous prenez les matchs du Togo, on crée beaucoup d’ occasions mais on arrive à mettre peu dans les filets. Là, c’est un problème qu’ on doit pouvoir traiter. C’ est à dire que nous n’ avons pas aussi aujourd’hui en attaque les joueurs qu’ il faut. Si vous prenez le championnat sur ces dix dernières années, les meilleurs buteurs, très peu ont atteint 20 buts donc ça montre qu’ on a un problème au niveau des attaquants qu’ il faut former mais Cela ne peut être fait que si vous avez des académies et centres de formation qui sont aussi structurés et qui font aussi le travail de formation à la base. »,
déclare le patron de l’ administration de la FTF
Une nostalgie des épopées 2000- 2010:
« Il y a beaucoup aussi qui évoluent dans de grands clubs et qui ont leurs places mais comparativement au vivier de 2000 – 2010, ça veut dire que nous avons un cap à franchir. Avant quand nous avons un match et que vous voyez les Adebayor, les Agassa … etc, vous-même vous savez le match qui vous attend sur le terrain. Aujourd’hui, on ne sent plus cet engouement là »
a-t-il laissé entendre
Une autre mentalité à inculquer aux joueurs :
« les joueurs sont là mais c’est aussi une autre psychologie qu’il faut justement travailler de sorte que même si on n’ a pas le niveau des grands joueurs, quand on vient en équipe , il y a des postures qu’ il faut adopter, avoir la rage de vaincre, la façon d’ aller défendre et qu’ on sente au moins que vous mouillez réellement le maillot, vous vous donnez à fond et que peut-être qu’ il y a d’ autres solutions à adopter »,
a-t-il ajouté
Il est clair maintenant qu’ il y a un travail de base à entreprendre pour redorer le blason.