Dans le cadre pratique du projet “programme de renforcement des académies sportives et inclusives en Afrique, l’ Académie Swallows a convié ce samedi 20 avril dans son enceinte à Lomé 300 jeunes autour d’ une causerie-débat porté sur le thème”Égalité, inclusion, sport pour le développement “. Cette rencontre a pour but d’inculquer aux jeunes des valeurs sportives pour le développement.
Né d’une expérience de l’ Académie Dimbars au Sénégal avec l’accompagnement de l’ Agence Française de Développement , le programme de renforcement des académies sportives et inclusives est élaboré par l’ AFD en collaboration avec la FIFA. Ayant vu les fruits de cet exemple, l’ AFD a décidé d’étendre cela à d’autres académies en Afrique dans l’idée de permettre aux jeunes à travers le sport de s’épanouir et de réussir professionnellement sans quitter l’Afrique. Dans cet ordre, l’ AFD a lancé un appel à projets à l’ issue duquel 13 académies ont été retenues dont Swallows. Cela consiste donc à former les éducateurs sur la notion du sport et le développement et au-delà de cela d’échanger avec l’académie Dimbars sur le modèle économique qui doit conduire les académies vers l’autonomisation. Dans la phase pratique de son projet soumis, l’ Académie Swallows a depuis le 26 mars lancé une série de formations. Dans la continuité de cela, ce samedi 20 avril dans l’enceinte des Hirondelles de Kégué a lieu une causerie-débat. 300 jeunes issus de l’ Académie Swallows et partenaires ont pris part à cette séance. Plus de quatre heures, les jeunes se sont imprégnés des notions du sport et de développement.
Florent Hégra Kataka, l’ administrateur principal du centre Swallows nous donne ici la nécessité de cette séance causerie-débat qui s’est tenue : ” Le projet que nous avons soumis, c’est un passage de témoins, il faut former des formateurs d’abord et ensuite les formateurs vont former les jeunes. Donc on a déjà initié des éducateurs qui sont au nombre de 40. On les a formés sur la notion de comment donner des compétences en outre que des compétences sportives comme compétences sociales, scolaires. Nous sommes à l’étape de restitution et celà ne va pas s’arrêter là. Aujourd’hui, on a regroupé les jeunes pour leur expliquer la notion. Après, on va former les jeunes pour qu’ils soient capables de former leurs paires à travers des camps de sport mais aussi principalement à travers des blocs qu’ils vont animer à partir d’autres activités donc une sorte d’interaction. Ils vont créer des activités pour s’entraider et se conseiller… Etc. Au-delà de l’aspect social, c’est un aspect qui va beaucoup aider l’ Académie Swallows à se développer plus par ce qu’il y a beaucoup d’activités et c’est étalé normalement sur un an et selon notre chronogramme, nous allons nous arrêter en novembre et on va faire la restitution à l’aide de nos médias partenaires”, a t’il déclaré
Dans le camp des participants, l’on se réjouit d’avoir pris part à cette séance : “C’est une rencontre qui est portée sur une thématique très importante “le sport et le développement”. Comment est-ce qu’à partir du sport, on peut contribuer au développement?. Le développement, c’est de quitter un point A un point B alors, on utilise le sport comme outil de développement. À partir des activités sportives, on utilise des jeux pour contribuer à permettre à un enfant de se développer. Il utilise donc des valeurs pour les mettre en pratique dans la vie active pour mieux avancer dans la vie. Je trouve donc que c’est une très bonne formation par ce que non seulement le volet sport mais également, on a fait le lien entre le sport et les outils de développement durable (ODD). Par exemple, il y a des femmes qui se sentent inférieures aux hommes alors qu’à base de cette conférence, nous avons eu une ouverture dans le sens où ce que les hommes peuvent faire, les femmes peuvent également le faire. Si la femme s’investit plus, elle aura cette capacité à base du sport de réfléchir mieux d’avantage et mettre ses compétences en valeurs pour mieux avancer dans la vie”, a déclaré Tchatagba Razak
Abordant dans le même sens, MUDIMBI Dorcas déclare : ” on nous a parlé du sport et du développement. On a eu à se baser sur beaucoup de domaines. Et cela m’a donné la force d’être plus motivée pour la pratique du sport. Je n’ai pas vraiment cette habitude là mais cette rencontre m’ a motivé à me battre pour le sport. Je suis plus impactée aussi par le speech sur le planning, sport et l’éducation. Les expériences partagées par les formateurs m’ ont motivé à être comme eux“, a-t-elle laissé entendre
Faut-il le rappeler, démarré le 26 mars, ce projet va prendre fin en novembre
