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Championnat national féminin : un niveau en baisse à l’issue de la phase aller

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La phase aller du championnat national féminin a tiré sa révérence cette semaine, laissant place à un constat partagé par acteurs et observateurs : le niveau de jeu a globalement baissé par rapport aux saisons précédentes.

Une baisse reconnue par les entraîneurs

Pour Seme, coach de l’US Amou, la tendance est claire : « C’est un constat général, le niveau a baissé mais ce n’est pas seulement au niveau des clubs de Lomé mais aussi de ceux de l’intérieur. Le niveau de cette année, ce n’est pas ça. Nous sommes alors obligés de soutenir les filles parce que ce sont des joueuses dans un championnat très amateur. Il faut les encourager à redoubler d’efforts et je pense qu’à la reprise, on aura un niveau acceptable ».

Même son de cloche du côté de Moussa Sakibou, entraîneur de l’AC Barracuda, qui pointe du doigt le manque de régularité dans la préparation des équipes : « Il y a un moment où on ne connaissait pas le début du championnat et tout le monde jette l’éponge jusqu’à la date officielle pour courir de gauche à droite alors que chez les filles, il faut répéter les séances jusqu’à la veille des matchs. C’est ce qui est à l’origine. Sinon, si tu viens chez moi, tu vas jouer au football, je fais mon mieux ».

Une irrégularité structurelle qui pèse sur la compétition

Le spécialiste du football féminin Gaffar Kondo apporte une analyse plus globale, reliant cette baisse de niveau à l’organisation même du championnat : « Je constate une baisse générale du niveau de jeu par rapport à la saison précédente, tant sur le plan individuel que collectif. Pour moi, cette situation s’explique en partie par l’irrégularité du championnat, souvent limité aux vacances, ce qui affecte la forme physique et la cohésion tactique des équipes ».

Vers une meilleure reprise ?

Malgré ce tableau inquiétant, les techniciens restent optimistes pour la phase retour. Ils appellent à plus de régularité dans l’organisation et à un meilleur encadrement des joueuses afin de hausser le niveau de la compétition.

Le championnat national féminin, encore très jeune et amateur, traverse donc une phase délicate où les manques structurels se font ressentir. La seconde moitié de saison sera déterminante pour savoir si les équipes et leurs encadrements parviendront à relever la barre et offrir un spectacle plus convaincant.

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