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Djima Oyawolé : l’histoire singulière d’un talent révélé par la vigilance présidentielle

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En 1996, alors qu’il évolue discrètement au centre de formation du FC Metz en France, le jeune Djima Oyawolé va voir sa carrière prendre un tournant décisif grâce à une intervention aussi inattendue qu’unique : celle du chef de l’État togolais de l’époque, Gnassingbé Eyadema.

Alerté sur l’émergence d’un jeune prodige togolais en terre messine, le président décide de vérifier lui-même l’information. Deux émissaires sont ainsi envoyés en France pour s’assurer que le natif de Tsévié évolue bel et bien dans le centre de formation du club lorrain. Le rapport positif des envoyés va déclencher une série d’événements marquants dans la carrière de l’attaquant. Suite aux conclusions du rapport, Gnassingbé Eyadema donne des instructions claires au sélectionneur national de convoquer Djima Oyawolé en équipe nationale. Le 2 juin 1996, l’attaquant fête ainsi sa première sélection lors du match des éliminatoires de la Coupe du Monde face au Sénégal. Un baptême du feu réussi. Il inscrit l’ouverture du score à la 31e minute, participant activement à la victoire togolaise 2 buts à 1, avec un deuxième but signé Noutsoudjè Kossi.

La performance du jeune joueur ne passe pas inaperçue. Impressionné et fier, le président togolais convie personnellement Djima Oyawolé à plusieurs dîners dans son palais. Un privilège rare. Il devient ainsi le seul joueur de l’histoire du football togolais à avoir partagé plusieurs repas en tête-à-tête avec le chef de l’État et à voyager régulièrement avec lui en hélicoptère, notamment pour des trajets entre Lomé et Kara.

Au-delà de l’anecdote, cette histoire met en lumière l’impact qu’une reconnaissance institutionnelle peut avoir sur la trajectoire d’un jeune talent. Djima Oyawolé restera dans les mémoires non seulement comme un buteur talentueux, mais aussi comme un symbole de l’attention que l’État pouvait porter aux ambassadeurs sportifs du pays.

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