Le nouvel échec des Eperviers U20 au Tournoi UFOA B de leur catégorie disputé en Côte d’ivoire du 7 au 21 juillet 2021 replace le problème de l’inefficacité des sélections nationales au cœur des débats. En effet, les Eperviers du Togo toutes catégories confondues ont du mal à gagner des matches depuis quelques années.
Les Séniors viennent de rater leur 3e qualification de suite à une Coupe d’Afrique des Nations, les dernières performances des U23, U20 et U17 se sont toutes soldées par des échecs répétitifs. Si la Fédération Togolaise de Football (FTF) a toujours été indexé comme responsable de ces contre-performances, il est tout de même judicieux de réétudier les différents paramètres des mauvais résultats de nos équipes.
Des préparatifs en pointillées
Les Sélections nationales togolaises hormis les Seniors Hommes ont toujours eu des problèmes de préparation. Il faut reconnaitre que les sélections de jeunes n’ont pas le même traitement de l’Etat que les Seniors. La FTF essaie de prendre en charge les préparations de ces sélections mais ses moyens limités ne lui permettent pas d’assurer dans les meilleures proportions des préparatifs adéquats. Les conséquences sont immédiates. Pas de championnat de jeunes, temps de regroupement insuffisants. Manque de moyens pour assurer une meilleure préparation aux autres sélections (U23, U20, U17, Sélections féminines). Des situations qui ne favorisent pas la cohésion du groupe pour des rendements probants.
La constitution des équipes
Les équipes sont souvent constituées à la va-vite en raison de l’absence de championnat. Les staffs techniques déjà limitées techniquement et tactiquement se rabattent donc sur les centres de formation et quelques jeunes évoluant dans les clubs de première et deuxième divisions.
La formation à la base au Togo n’est pas bien élaborée, les encadreurs pas bien équipés et les entraineurs ne sont pas pour la plupart formés pour des équipes de jeunes.
En clair, pour que nos équipes nationales réussissent, il faut une vraie politique sportive de l’Etat mettant en place des structures, des programmes de formation à la base et des encadreurs et d’organisation de compétitions de jeunes. Les infrastructures doivent être également au cœur des préoccupations des responsables. Les causes de l’échec des équipes nationales sont donc multiples et il faut une vraie volonté aussi bien des autorités politiques et aussi sportives pour relever le niveau de notre football
