Bientôt la reprise des différents championnats nationaux et les états-majors des clubs entament la présaison pour mieux préparer la nouvelle saison qui démarre le 3 septembre prochain. Jules Koudjodji, nouvel entraîneur des scorpions noirs de Tokoin a accordé une interview à la rédaction de togofoot.info à l’issue de de l’une de leurs séances d’entrainement. L’homme nous parle de son choix, ses motivations et ses ambitions à la tête d’Agaza pour la saison à venir.
Togofoot(Tf) :Bonsoir coach, vous êtes le nouvel entraîneur d’Agaza de Lomé, dites-nous pourquoi avoir fait ce choix?
Jules Kudjodji(Coach): Bonsoir monsieur le journaliste. J’ai été recruté à Kotoko de Lavié lors de la phase retour du championnat passé et comme le championnat est fini, le contrat aussi est fini voilà pourquoi quand les dirigeants d’Agaza m’ont fait appel, je n’ai pas hésité à prendre les commandes de cette équipe qui est l’une des grandes du Togo et qui a connu des grands noms du football tels que: Akpalo Nyavor, Salou Bachirou, Kegbalo, Rafiou, Alpha Potobawui et autres. Mais aujourd’hui, le club peine à s’envoler donc mon rêve c’est de venir travailler avec ses dirigeants qui sont là, mettre en place une équipe compétitive pour permettre à Agaza de retrouver ses lettres d’antan.
Tf: Deux séances depuis la reprise des entrainements mais on remarque que les joueurs ne sont pas au rendez-vous, cela est dû à quoi?
Vous savez qu’on vient de sortir d’un championnat qui a relégué Agaza en deuxième division d’après le classement provisoire de la FTF. Et je pense que c’est cet aspect qui fait que les joueurs sont en train d’hésiter parce que beaucoup de joueurs n’aiment pas jouer la D2. Mais néanmoins, que ce soit en D2 ou en D1, moi j’ai déjà commencé le boulot. Je vais continuer à travailler avec le peu de joueurs sous la main en attendant. On ne va pas attendre les retardataires.
Tf: En quoi consistent les exercices en ces premiers jours de contact avec les joueurs?
Coach: J’ai au moins quelques anciens qui sont là en plus des nouveaux joueurs aussi. Le travail de cette semaine consiste à travailler la technique, la conduite de balle, le contrôle de balle avec à l’appui un petit jeu sur un terrain réduit. L’autre semaine, ça va beaucoup être accentué avec un jeu sur toute la moitié du terrain pour les soumettre à un exercice de défense afin de pouvoir apprécier leur réelle capacité à défendre. Pour le moment, la détection continue. Je vais sillonner les quartiers pour suivre quelques matches pour voir si je peux trouver l’oiseau rare. Le train est déjà en marche et c’est à moi de travailler pour prouver aux dirigeants que je connais mon boulot. Essayer de faire de bonnes choses dans le championnat à venir avec mes différents stages Licence C CAF et UEFA B. Bref, cette année mon souhait est de réussir avec cette équipe d’Agaza.
Tf: Quels sont les programmes pour la suite de la présaison?
Coach: Le travail continue et se poursuit tous les jours ouvrables sauf les lundis et les wee-kends. Maintenant il faut faire un bon casting sans complaisance et avoir aux moins 20 joueurs sous la main pour l’établissement des licences d’ici le mois d’août. Fouiller encore pour trouver 10 bons éléments pour étoffer l’effectif qui va défendre les couleurs d’Agaza.
Tf: Un mot à l’endroit des sympathisants et surtout aux dirigeants d’Agaza?
Je dirai à ces dirigeants qu’ils n’ont pas fait un mauvais choix en ma personne. Ils ont choisi un entraîneur qui ne va pas les décevoir. Aux sympathisants et aux supporters, je leur dirai de venir supporter l’équipe comme ils l’ont toujours fait afin de créer une parfaite harmonie autour de cette équipe pour qu’elle retrouve ses lettres de noblesse. Il faut chercher les moyens, le nerf de la guerre surtout essayer de trouver les moyens de rendre notre terrain praticable en y mettant le gazon pour permettre à Agaza de pouvoir jouer à domicile, puisque, une équipe qui joue chez elle, a toutes les chances de pouvoir gagner. C’est pourquoi je lance ce vibrant appel à tout le monde de mettre sa partition pour que notre club se réveille, histoire de prouver à tout le Togo qu’Agaza reste et demeure Agaza.