William Warner, directeur sportif du centre de formation « Future Stars d’Agoè » dresse le bilan des activités menées au cours des vacances par la catégorie U23. Un sentiment de satisfecit se dégage.
RD : Bonjour William WARNER, comment décris tu ton rôle au sein de l’académie ?
WW : Bonjour, je suis responsable de la coordination du projet technique à travers la synchronisation des catégories. Je m’assure que tout soit inscrit dans nos principes de jeu et stimulant pour les jeunes, que les coaches soient cohérents pour faire progresser les jeunes en les rendant meilleurs.
RD : Quelles ont été les grandes activités de ces vacances au niveau de l’académie ?
WW : C’est vrai que là il y’a eu des activités particulières ou un peu extraordinaires par rapport au fait que les vacances offrent l’opportunité d’organiser des tournois sur de grosses périodes donc on a participé à plein de super compétitions, on a aussi eu l’opportunité de travailler plus peut-être que sur l’année scolaire parce qu’il y avait plus de temps sinon les activités, c’est les activités normales d’une académie, c’est-à-dire s’entrainer tous les jours et jouer les matchs le weekend.
RD : Il y’a-t-il des faits marquants ou particuliers ?
WW : Le fait de se qualifier pour les finales, le plus important reste le fait que le corps dirigeant de l’académie pousse toujours plus loin dans les moyens à mettre pour qu’on joue chaque compétition aussi les joueurs sélectionnés en équipe nationale comme Thomas ou les autres en équipe nationale U20 constituent un aboutissement.
RD : Tu es particulièrement en charge du groupe U23 de l’académie, quel regard portes-tu sur cette catégorie ?
WW : C’est notre catégorie fil conducteur parce que c’est elle qui a commencé avec nous au tout début, c’est une autre catégorie modèle avec une bonne bande de leaders donc elle est très importante pour nous et on espère vraiment que ces jeunes seront notre embrayage pour avancer, on est super attentif à leur résultat et à leur progression. Il faut savoir aussi que chaque étape qu’on franchisse est une grande expérience qu’on gagne pour pouvoir avancer sur les autres catégories, souvent les défaites de ce groupe se transforment en victoires pour les autres catégories.
RD : Des satisfécits pendant ces vacances ?
WW : Énormément de satisfaction, d’abord au niveau de l’intensité des compétitions, ensuite on a participé au tournoi sport fm qui était d’un niveau national plus le tournoi cacaveli soccer. On a disputé les finales de ces compétitions, c’est vrai qu’on n’a pas soulevé les trophées mais on est quand même très satisfait d’être arrivé au bout à chaque fois, ça ouvre des portes pour la saison à venir. Il faut qu’on gagne en maturité pour soulever les trophées.
RD : Durant les tournois, il y’a eu un engouement populaire autour de l’académie, peut-on affirmer que le club a passé un cap ? Est-il devenu communautaire ?
WW : FSA reste un club communautaire, tous les gens qui nous suivent viennent d’Agoe. C’est beaucoup plus large que d’être d’Agoe, c’est de vivre là-bas, d’avoir grandi à Agoe, c’est une grande famille, les gens sont fiers d’où ils viennent et de l’environnement parce qu’on le ressent. Nous sommes très très contents que les gens s’identifient à cela car le club représente les valeurs de la communauté. Ce qui est encore plus sympa c’est qu’on a un public cosmopolite, un public qui s’étend à toutes les ethnies de la population d’Agoe.
RD : Quelles sont les difficultés rencontrées dans la gestion de ce public, comprennent-ils le projet du club ? Sont-ils tous adhérents de cette vision ? Sinon quel message à leur endroit ?
WW : Oui il y’a des difficultés rencontrées dans la gestion de ce public parce que les gens sont passionnés, une passion débordante qui peut parfois nous porter préjudice par rapport aux comportements un peu moqueur ou au débordement d’ivresse qui peuvent nuire à l’image du club. C’est à nous de contrôler cela parce que sans cette passion ils ne nous soutiendront pas aussi fort, il importe d’équilibrer tout ça, c’est notre responsabilité mais le public lui-même est mené par un leadership d’une certaine personne assez responsable qui a décidé de se réunir pour pouvoir poser des fondations et améliorer les comportements.
Apres l’adhésion au projet et sa compréhension c’est encore autre chose, je crois que la plupart justement sont derrière nous parce que notre projet comporte des particularités et une certaine singularité dans son essence. Il y’a des impatients à gérer sur le plan émotionnel car le club a une priorité dans la progression des jeunes en parallèle à des gens qui donnent une priorité à leur divertissement, il faut savoir créer un juste équilibre. La majorité comprend, juste quelques-uns qui se limitent au fanatisme, pour nous ça va au-delà. Etre sympathisant ou public c’est d’abord s’imprégner totalement du projet et d’être patient, il faut que le public apprécie le travail dans son ensemble et ne s’attarde pas sur des détails comme une défaite ou un match mal joué.
RD : Deux finales perdues pendant ces vacances au niveau des U23, comment remonter le moral de ces jeunes ?
WW : C’est d’abord de considérer que ces deux finales sont des exploits compte tenu de la jeunesse du groupe et de la catégorie dans laquelle on a décidé d’évoluer, ça reste des matchs séniors dans des tournois séniors, c’est plus à féliciter qu’autre chose et de se dire qu’on a la chance d’avoir de nombreuses années devant nous pour rejouer ce type de compétition et de les gagner si on en est déjà là à cet âge. On a plein d’aventures à vivre, ça ne s’arrête pas à un trophée soulevé mais surtout à des expériences vécues et à l’envie de progresser pour confirmer dans le futur en prouvant qu’on a le niveau de finaliste et d’aller plus loin.
RD : C’est la rentrée scolaire, qu’est-ce qui se fait au niveau du club pour maintenir éveillé les jeunes sur les études après des mois de vacances.
WW : Nous avons des entretiens individuels réguliers à ce niveau avec les jeunes en plus de la dynamique du club de s’associer au CEG CACAVELI pour un partenariat direct beaucoup plus solide qui nous permet d’avoir un accent bien aigu sur l’éducation en rappelant aux jeunes que c’est un double cursus . Qu’on devienne footballeur ou non, on a besoin d’être stimulé sur le plan intellectuel et l’école c’est la base de tout ça donc nous sommes derrière eux pour le début des cours de répétitions au club-house début novembre, disons un mois après la rentrée scolaire.
La vie de nous les footballeurs est dur ici donc aidez nous vous auriez le double et pourquoi pas le triple